vendredi 14 novembre 2008

Un retour progressif...

Voici bien longtemps que j'ai déserté les colonnes de ce blog provisoire. Mais comme le blog officiel (www.ludovicmonnerat.com) est de nouveau hors ligne, autant se rabattre sur un espace plus stable.

Ces derniers mois m'ont vu particulièrement absent sur la toile (y compris sur le site de la RMS, www.revuemilitairesuisse.ch). Pour ceux qui suivent les différentes péripéties vécues par le commandement de l'armée suisse pendant cette période, on peut comprendre que sa situation pour le moins difficile puisse avoir des conséquences négatives sur l'emploi du temps et sur la disponibilité d'esprit des petits rouages qui tentent au quotidien de faire tourner la machine. Et dont je fais bien entendu partie.

Un ralentissement volontariste de mon rythme de travail, motivé par des priorités privées et par le souci de ne pas trop tirer sur la corde, m'a néanmoins permis de retrouver un meilleur équilibre en la matière. Et aussi de me rappeler que l'écriture, même sur un média aussi fragile et furtif que le blog, joue un rôle dans cet équilibre. C'est donc la raison pour laquelle je souhaite revenir par ici et partager les réflexions qui me viennent au fil des jours sur les thèmes stratégiques, militaires ou médiatiques.

Nous ne retrouverons pas la fréquentation très dense, et parfois incontrôlable, de mon ancien blog. A chaque époque ses aventures !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je me réjouis de lire vos futurs articles ;-)

Meilleures salutations.

Philippe Kündig, Echallens

Anonyme a dit…

"Un ralentissement volontariste de mon rythme de travail, motivé par des priorités privées et par le souci de ne pas trop tirer sur la corde, m'a néanmoins permis de retrouver un meilleur équilibre en la matière."

Et bien... que ce passera-t-il en cas de réelle crise si des officiers de l'état major de conduite se sentent déjà en burn-out pour une phase seulement médiatiquement tourmentée... ;o)

Ludovic Monnerat a dit…

Disons qu'un tel ralentissement avait précisément pour but d'éviter de se trouver dans une situation où le burn-out aurait été inévitable. Maintenant, ce ne sont pas les tourments médiatiques qui sont en cause, mais le nombre de burn-out au sein du DDPS et le volume en heures sup / jours de congé non pris du même Département devraient tout de même montrer qu'il existe en matière de personnel un problème particulièrement aigu !